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La Représentante du HCR en Côte d’Ivoire Angèle DJOHOSSOU est venue dire aurevoir au Ministre de la Réconciliation et de la Cohésion Nationale ce Mercredi 13 Juillet 2022 à son cabinet au Plateau.

Deux années de collaboration qu’elle trouve fructueuses et mémorables. Angèle DJOHOSSOU a aussi plaidé pour une période de grâce à l’intention de réfugiés ivoiriens désireux regagner leur pays après l’entrée en vigueur de la clause de fin de statut de réfugié ivoirien.

A la tête du HCR en Côte d’Ivoire depuis le 02 Mars 2020, Mme Angèle DJOHOSSOU quitte ses fonctions le 15 Juillet prochain soit deux années avec des mots de satisfaction et de bénédiction «   Je loue les efforts du gouvernement, du Ministère de la Réconciliation et de la Cohésion Nationale qui en si peu de temps a réalisé des exploits quant à la situation des réfugiés et pour nous au HCR c’est le sésame. Nous au HCR, on travaille pour ça. Que Dieu bénisse la Côte-d’Ivoire et que la paix règne ».

La prochaine destination de Angèle DJOHOSSOU est l’Afrique du Sud où elle doit occuper le poste de Directrice Adjointe du Bureau Régional du HCR en Afrique du Sud.

Originaire du Benin, Angèle DJOHOSSOU a œuvré à la mise en place d’actions majeures dans le cadre de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. On pourrait citer entre autres

  • Le projet de loi d’asile,
  • La mise en place de la commission de détermination du statut d’apatridie et celle de recours,
  • La clause de cessation de statut de réfugié entrée en vigueur depuis le 1er Juillet dernier,
  • Le respect d’engagement par les pays d’asile,
  • L’obtention de passeports par les ivoiriens ayant opté pour l’intégration locale.

A cours de cette rencontre d’aurevoir ce jeudi matin avec le Ministre KOUADIO Konan Bertin, Angèle DJOHOSSOU a reçu une invitation à l’occasion de la prochaine Journée Nationale de la Paix prévue le 15 Novembre 2022, dénommée Journée du Nationale de la Paix, du Souvenir et du Pardon.

A noter que le représente du HCR a plaidé auprès du gouvernement ivoirien pour une période de grâce en faveur d’environ douze mille ivoiriens ayant auparavant opté pour l’intégration locale et qui ont revu leur position. Ces derniers entendent regagner leur pays.