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Le ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale a rencontré ce jeudi 10 février à Bonoua, respectivement la communauté traditionnelle abouré et les différentes couches sociales de la population. Objectif, recueillir les raisons de la mauvaise presse dont fait l’objet Bonoua ces dernières années.
La première rencontre avec la communauté traditionnelle à la résidence du roi de Bonoua Miessan Kakou Venance au quartier Amangoua a permis de recueillir la version de chefs de quartiers, de la génération Noudjou au pouvoir et de la notabilité royale. En somme, les conflits et affrontements enregistrés à Bonoua sont des importations de conflits depuis Abidjan. Selon la communauté traditionnelle, le peuple A boire est organisé et discipliné. L’incivisme enregistré ces années ci est le fait de manipulations de personnes extérieures se servant de ces jeunes pour assouvir leur besogne le peuple abouté est travailleur et le président Alassane OUATTARA est travailleur. Abouté et le chef de l’Etat ne peuvent que marcher ensemble. Le peuple abouré a maintes fois réitéré au cours de cette rencontre être favorable au président Alassane OUATTARA qu’il souhairerait rencontrer.
Les preocupations du peuple abouré de Bonoua ont été évoquées par les différents intervenants de cette localité identifiée comme sensible. Il s’agit entre autres de la frustration née du sentiment d’abandon de ce peuple par le gouvernement ivoirien, de la mise à l’écart de Bonoua quant aux retombées des ressources naturelles de la localité, le chômage des jeunes et la prolifération de fumoirs qui fait de Bonoua, la capitale de la drogue en Côte d’Ivoire. A l’issue de cette rencontre, le ministre kkb a été intégré dans la communauté Abouré de Bonoua avec une mission de porte parole auprès du chef de l’Etat d’où le prénom  »Pamapoué ». Le ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale a intégré la génération
 » Noudjou » actuellement au pouvoir. La rencontre de l’après midi s’est tenue à la salle des fêtes de la mairie de Bonoua a réuni les jeunes, les femmes, les guides religieux, les chefs de communautés et les opérateurs économiques. A bâton rompu, les portes paroles de différentes délégations ont dit leur part de vérité.
Même son de cloche, les jeunes et les femmes ont besoin d’être pris en compte dans les différents projets de développements, les responsabilités doivent désormais être situées afin de mettre fin à l’impunité.Une éducation à la base doit être initiée par les différents chefs de communautés. Les opérateurs économique ont besoin de sécurité pour faire avancer leurs affaires. La reconstruction du commissariat de Bonoua à été maintes fois relevée au cours de cette rencontre avec les opérateurs économiques. En un mot, Bonoua veut être pris en compte dans les différents projets de développement. Pour la communauté abouré de Bonoua, les  »Ehivets » attendent beaucoup du chef de l’Etat qu’ils attendent à bras ouvert.
Cette deuxième rencontre qui s’est achevée tard dans la nuit a été l’occasion pour les fils et filles de Bonoua de mettre à nu les récriminations de ce peuple, les doléances et les attentes.
La matinée de ce vendredi 11 février destinée au meeting de clôture permettra au ministre kkb de faire la synthèse de ces longues et riches rencontres de ce jeudi.